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Santé Tai Chi

Favoriser la qualité du mouvement

Lorsque l’on pratique des exercices de qi gong ou la forme de tai chi, ce n’est pas rare que l’on pratique avec l’idée reçue qu’il est important de s’étirer. Cependant, il est important de s’interroger sur le rôle réel des étirements, leurs effets bénéfiques mais aussi leurs inconvénients.

Etirements et échauffements

S’il y a bien une pratique qui concerne la grande majorité des sports, ce sont les étirements et les échauffements. On vous a certainement déjà dit de vous échauffer avant l’effort et vous étirer avant et/ou après.

Vous avez aussi peut-être l’idée qu’il est important de faire vos étirements « à fond » et qu’il est important de favoriser des mouvements amples.

Cela m’avait interpellé quand mon maître m’a dit qu’il n’était absolument pas nécessaire de s’échauffer avant la forme, qui est en échauffement en tant que tel. Et finalement, c’est vrai : tout dépend de comment on fait la forme. Celle-ci peut tout à fait être pratiquée en douceur sans solliciter à l’excès et, dès lors, fonctionner comme un échauffement.

Et les étirements ?

Dans le même ordre d’idée, quand on fait un exercice de qi gong, mettons par exemple: étirer la nuque, ou mobiliser les épaules. La tendance va être de faire des grands mouvements ou s’étirer au maximum. Mais parfois cela s’avère en réalité contre-productif.

En effet, une partie des mouvements de qi gong visent surtout à produire des mouvements de qualité que l’on pratique lentement, dans une marge de manœuvre confortable. Cela est particulièrement indiqué quand vous souhaitez réduire les tensions, réduire le stress qui peut s’être accumulé. Vous permettre de respirer confortablement. Et de manière générale, favoriser la coordination et le bon fonctionnement de vos mouvements naturels.

Aller chercher le mouvement le plus large, le plus grand peut au contraire ajouter du stress.

Du coup… pas d’étirements ?

Si si, bien sûr, dans certains cas, c’est utile de pouvoir augmenter votre zone de confort ou restaurer une plus grande amplitude de mouvement. Mais cela se fait souvent au prix d’efforts supplémentaires.

Si votre objectif est de réduire le stress, restaurer la fonctionnalité du mouvement, il est souvent plus profitable de travailler en douceur dans une amplitude plus confortable sans chercher à en faire trop.

L’invitation que j’ai envie de faire pour vous qui lisez cet article est d’être attentif à votre pratique et de ne pas simplement agir par automatisme.

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